Le Confucianisme

K’ung Fu Tzu (Confucius), vécut entre le VI e et le Ve siècle av.J.-C. L’enseignement de ce maître, essentiellement de nature morale, visait surtout à établir l’ordre social, en formant des hommes complets, utiles à la société et à l’Etat.

Pour Confucius, le Tao (« Voie ») consiste dans la pratique de certaines vertus.

La vertu fondamentale, celle qui comprend toutes les autres, est la sensibilité humaine (Jen), une idée très proche de l’amour de notre prochain.

Nos actions doivent être guidées par la sensibilité humaine, mais elle doivent aussi être dictées par une autre vertu que Confucius appelait Li, que l’on peut traduire par « rites » ou « respect des rites » (« étiquette, courtoisie, bonne

éducation »). Li ne doit pas être une pure formalité, mais l’expression extérieure de Jen.

Parmi les vertus importantes :

  • Chih: honnêteté envers les autres et soi-même,
  • Hsiao: piété filiale,
  • Shu: altruisme,
  • Chung: sens du devoir.

En se cultivant soi-même et en suivant le Tao, l’homme peut enfin atteindre la sagesse, c’est-à-dire arriver à posséder toutes les vertus naturellement.

Le confucianisme influence depuis deux mille cinq cents ans tous les aspects de la civilisation chinoise. Dans le domaine des arts martiaux traditionnels, le rituel que l’on pratique encore de nos jours et que les maîtres considèrent comme extrêmement important, émane directement du confucianisme. Dans ce rituel sont compris la cérémonie de salutation, les relations entre le maîtres et les élèves, les relations réciproques entre les élèves, la vénération des anciens maîtres, etc.